Aux archives du département de l’Ain, un ancien document évoque la présence de plans de vignes dès le XVe siècle, sur le même coteau et sous la même falaise qu’aujourd’hui, là où la famille Brillat-Savarin fut jadis propriétaire d’un Grangeon.
L’histoire raconte qu’à la fin du XIXe, un entrepreneur bourguignon apporta du vin de sa région. Des ceps de Pinot noir furent ensuite importés. Point de départ de la production du Manicle.
Aujourd’hui la poignée d’exploitants travaille le produit comme un grand vin, sur lie, pour lui permettre de développer ses arômes.
La pente relevée du coteau ensoleillé rend parfois la mécanisation impossible et oblige une vendange à la main.
Décliné en blanc et en rouge, ce fleuron des vins du Bugey s’arrache à chaque millésime en deux temps trois mouvements, victime de son succès.